Saturday, 24 December 2011

Phoenix, le début de la fin…

 

Une nouvelle version de Phoenix vient de sortir pourtant l’avenir de ce viewers, comme tous les autres viewers V1, est bien sombre.

L’équipe de développement de Phoenix et de Firestorm s’est très clairement expliqué la dessus sur le blog de Phoenix ( http://www.phoenixviewer.com/)

Le 19 décembre a été publié un billet expliquant quel était le nouvel axe d’effort de l”équipe Phoenix et les raisons qui les poussent à laisser tomber petit à petit le viewer Phoenix.

Ci dessous une traduction de l’article du blog Phoenix :

 

Samedi 17 décembre nous avons tenu un "Question/Réponse" pour nos utilisateurs. Bien sûr tout le monde n'a pas été capable d'y assister mais il a été enregistré et le lien à cet enregistrement est affiché au-dessous. Mais j'aimerais résumer les morceaux importants pour ceux de vous qui ne souhaitez pas regarder l'enregistrement.
En résumé...
Q. Pourquoi tuez-vous le viewer Phoenix?
Un. Nous ne sommes pas en train de tuer Phoenix ou les viewers V1, LL nous a informés sur une base officieuse qu'ils projettent de désactiver les fonctionnalités serveur "latérales" sur lesquelles les viewers V1 reposent. Originairement la date limite était la fin de cette année ce qui a changé évidemment cependant la réalité reste la même.


Q. Pourquoi abandonnez-vous Phoenix malgré le nombre de gens l'utilisent encore?
Un. Nous n'avons pas abandonné Phoenix. Nous avons fait la promesse il y a quelque temps que nous continuerions à garder le viewer Phoenix vivant aussi long que possible. Cependant notre objectif est maintenant le développement d'un viewer que vous voudrez utiliser quand le temps de la disparition des V1 arrivera. Est-ce que Firestorm est prêt pour vous tous ? Pas encore... mais nous y travaillons. Mais si nous dépensons trop de moyens et de temps sur Phoenix celà nous retarde dans nos efforts pou faire de Firestorm une alternative acceptable. Nous ne reviendrons pas sur notre parole, nous continuerons à maintenir Phoenix mais à un rythme plus lent que par le passé. Nous le garderons vivant jusqu'à ce que ce ne soit plus faisable.


Q. Purquoi êtes-vous si sur que LL va faire disparaitre réellement la V1, avec autant de gens qui l'utilisent ils ne peuvent pas se permettre de le faire disparaitre.
Un. LL est dans une situation délicate quant aux viewers V1, ils ne peuvent pas se permettre de le faire disparaitre et ils n'ont pas les moyens de le conserver. Mais finalement nous savons que LL désapprouvera les viewers V1 parce que ce n'est pas économiquement viable. Financièrement LL ne peut pas se permettre de continuer à maintenir le support du côté du serveur pour un viewer qui est incapable d'adopter les nouveautés et innovations du moment. LL doit voir un retour sur les investissements nécessités pas les nouveautés que la V1 ne peut exploiter. Et si LL ne peut pas continuer à innover et améliorer leurs services et leur plate-forme d'une manière plus actuelle, second life stagnera. Si LL ne peut pas faire de profit, nous perdrons tous beaucoup plus que seulement la V1. C'est pourquoi nous savons que les viewers V1 ont une espérance de vie courte. V1 entrave leur source de revenus.

 

L’équipe Phoenix est tres claire, les jours des viewers V1 sont comptés, il est urgent de passer aux viewers V2 !

Justement, vous allez rire, un viewer V2 existe qui permet d’adapter son écran à nos bonnes vieilles habitudes de la V1, qui permet de régler finement son interface, qui offre une ribambelle d’options que Linden Lab n’a jamais pensé à vous offrir.

En une phrase : Il est urgent de passer à Firestorm !

Idho Yue (aka Claude Neiro)

Friday, 9 December 2011

Moi, je cause correct la France...

 

La phrase de titre est bien sur une abomination grammaticale et syntaxique, néanmoins tout le monde à compris ce que je voulais dire.

C'est un des très graves défauts de la langue française, même mal parlée on peut la comprendre. L'idée d'une phrase arrive toujours à ressortir, même à partir d'une construction fautive.

Aujourd'hui je vais vous parler d'une des multiples figures de rhétorique de la langue française, la métonymie.

La métonymie consiste à remplacer un mot par autre, mot qui entretient avec le premier un rapport logique. C'est un procédé de symbolisation qui permet un raccourci d'expression.

Chaque fois que j'arrive à la Rose Rouge je me place au milieu de la salle et je lance sur le chat général :

" Bonjour les roses."

C'est une métonymie.

Je remplace les noms ou attributs de tous les hôtes présents à ce moment-là par un mot général qui à un rapport logique avec le nom de l'établissement dans lequel je viens d'entrer. Un peu de la même manière qu'on parlerait "des cuivres" pour désigner tous les instruments à vent d'un orchestre.

Dans le cas qui nous intéresse cette métonymie est également une personnification puisque le mot de remplacement est un nom substantif désignant une fleur universellement connue, fleur ayant des qualités propres, beauté, douceur... Quailités que l'ont suppose être partagés par l'ensemble des gens présent.

En général c'est là qu'il y un intervenant, masculin toujours, qui demande pourquoi les femmes sont saluées et pas les hommes. La justification de la question étant que le mot "rose" est de genre féminin et serait donc supposé ne pouvoir s'appliquer qu'à des femmes.

Cette question provoque chez moi toujours les mêmes réflexions.

- La grammaire française n'est plus enseignée dans les écoles de la république

- Le féminisme de pacotille se répand partout.

La grammaire française n'est plus enseignée correctement.

En français il existe des noms substantifs et des noms adjectifs. Les noms substantifs ont un genre qui leur est propre et ne change jamais, les noms adjectifs s'accordent en genre et en nombre avec le nom substantif auquel ils se rapportent.

En français les noms substantifs sont de trois "genres", les noms masculins, les noms féminins et les épicénes. L'épicéne est un nom appartenant à la catégorie des animés, qui a un double genre (masculin et féminin) et dont la forme ne varie pas avec le genre de la personne à laquelle il se rapporte, par exemple : un filou, un forçat, un fossoyeur, un géomètre, un goinfre, un gourmet, un grand couturier, un imposteur, un imprimeur, une sage-femme, etc.

Lorsque l'on parle des roses pour désigner l'ensemble des hôtes de la Rose Rouge on transforme le nom substantif "rose" en nom collectif. L'accord se fait normalement avec le genre et le nombre du nom collectif. Lorsque le nom collectif est précédé d'un l’article défini ou d’un déterminant démonstratif ou possessif, c’est souvent ce déterminant qui règle l’accord.

Donc lorsqu'on s'adresse "aux roses" on s'adresse à l'ensemble des personnes présentes quel que soit leur genre. Il en serait de même si l'on s'adressait "aux imbéciles".

Le féminisme de pacotille se répand partout.

Définissons le féminisme comme une action cherchant à obtenir une stricte équité entre les hommes et les femmes.

Vous noterez que j'ai utilisé le mot équité et non pas le mot égalité.

Il n'y a pas d'égalité entre les hommes et les femmes, taille, poids, masse musculaire, éducation, centres d'intérêt, espérance de vie, cycles biologiques, etc. Parler d'égalité homme femme revient presque à parler d'égalité chiens chats.

Si la recherche de cette équité revient à utiliser des formes de langage qui justement insistent lourdement sur l'inégalité qui existe structurellement entre hommes et femmes c'est se tromper de combat et agir exactement à l'opposé du but recherché. Aucune femme ne désire de discrimination positive, les femmes veulent simplement une absence de discrimination.

La féminisation à outrance des mots de genre masculin vont exactement à l'opposé de la recherche de l'équité entre hommes et femmes. On en arrive même à des incohérences absolues. Au rythme où vont les choses il faudra bientôt parler de "la" ministère des Finances au prétexte que "le" ministre en exercice est une femme. A ce train là comment va-t-on parler de la sage-femme qui exerce à l'hôpital de Strasbourg et qui est... un homme.

Idho Yue

DG de la Rose Rouge.